Psychanalyse : les questions les plus fréquentes
Quelques questions que vous pourriez vous poser
Vous pouvez avoir des questions, c’est légitime. Sur cette page, je réponds aux questions les plus fréquentes, comme les tarifs, la Sécurité sociale, l’utilité d’une psychanalyse, les hésitations, la durée, mon caractère, ce qui me distingue des autres thérapeutes, ou encore les raisons de mon choix de devenir psychanalyste.
Quels sont vos tarifs ?
Ma grille tarifaire est la suivante et varie en fonction de votre situation financière :
- 1 séance/semaine : entre 50€ et 250€ la séance ;
- 2 séances/semaine : entre 40€ et 190€ la séance ;
- 3 séances/semaine : entre 30€ et 160€ la séance.
Pourquoi cette grille ? Parce qu’il y a un point d’équilibre à trouver entre d’une part la nécessité symbolique de pouvoir accorder du prix à ce qu’on va dire dans ses séances, et d’autre part la nécessité économique de pouvoir financer ses séances pendant toute la durée de la cure.
Les séances sont-elles remboursées par la sécurité sociale ?
Non, la sécurité sociale ne rembourse pas les séances de psychanalyse. En réalité, il y a aussi des raisons éthiques à cela : une psychanalyse n’a rien à voir avec les institutions gouvernementales. La psychanalyse est toujours et uniquement personnelle.
Chaque séance est la vôtre, ce qui y est dit vous concerne directement. Cela n’aurait pas de sens que la sécurité sociale paie, parce que ce n’est pas elle qui parle, ce n’est pas sa séance. La psychanalyse est une expérience de parole qui se déroule dans le cadre de la relation entre l’analysant et l’analyste.
Pourquoi faire une psychanalyse ? En quoi ça m’aidera ?
Le but d’une psychanalyse est d’abord de moins souffrir, et aussi de mieux savoir y faire avec soi-même et avec les autres, et cela de façon durable. J’ai fait moi-même une psychanalyse, c’est requis pour un psychanalyste. Puis j’ai passé des années à étudier ce qu’il y a de si cafouilleux dans l’humain — c’est-à-dire l’inconscient, son fonctionnement et sa dynamique.
Comment moins souffrir ? Il y a plusieurs options. Les médicaments sont une réponse possible, surtout dans une situation d’urgence ou pendant une période particulièrement difficile. Ils peuvent d’ailleurs être pris par moments même pendant une psychanalyse. Mais ils traitent uniquement les symptômes en surface, et non pas la cause. Donc si on ne fait rien d’autre, le problème revient quand on les arrête, ce n’est pas durable.
La psychologie est une autre réponse possible. En réalité, il y a beaucoup de pratiques psychologiques différentes, donc c’est difficile de généraliser. Souvent, c’est l’aspect comportemental qui est mis en avant, sous la forme de tentatives d’éducation ou de rééducation mentale, avec des tests, des conseils ou de la suggestion. Ces pratiques apportent un soulagement sur le moment, et c’est souhaitable. Mais là aussi à plus ou moins court terme, chassez le naturel, il revient au galop…
La psychanalyse intervient au niveau de la cause, c’est ce qui fait sa différence et le caractère durable de ses effets. Au fur et à mesure que vous dites ce qui vous passe par la tête à un psychanalyste, il va se passer des choses au niveau inconscient, au niveau de la cause. Bien sûr il y a déjà un soulagement ponctuel de pouvoir parler à quelqu’un de choses qu’on ne peut pas forcément partager avec son entourage. Mais c’est le travail à ce niveau causal qui permet d’obtenir des effets durables.
Pourquoi j'hésite à vous appeler ?
Sur mon site internet, j’essaie de répondre aux principales questions qui peuvent se poser sur la psychanalyse ou sur ma pratique, mais vous avez peut-être d’autres questions. Si c’est votre cas et que vous avez des inquiétudes à l’idée de me téléphoner directement, vous pouvez m’écrire en utilisant la page de contact.
Parfois, il s’agit d’aprioris sur la psychanalyse, qui, en France, est souvent soit décriée, soit encensée. En réalité, la qualité d’une psychanalyse dépend à la fois de l’analysant, de l’analyste, et de comment le courant passe entre les deux.
C’est vrai aussi que tous les analystes ne se valent pas. Et il n’y a pas de garantie de tomber sur un bon psychanalyste, seulement des signes favorables, par exemple : membre d’une École de psychanalyse, la lecture, l’écriture d’articles, la contribution dans une association psychanalytique.
Ou alors peut-être que c’est une raison inconsciente qui vous freine.
Finalement, la seule façon de savoir si le courant passerait, c’est de prendre contact. Et au téléphone, on sent déjà des choses.
Combien de temps faudra-t-il pour se sentir mieux ?
Dès les premières séances, vous devriez ressentir un soulagement, par le simple fait d’avoir pu parler et verbaliser certains problèmes.
Ensuite, tout dépend de votre engagement et de votre régularité. Le temps d’une psychanalyse, c’est le temps de l’inconscient. De séance en séance, certaines choses vont émerger, d’une façon qu’on ne peut pas programmer d’avance. Il va y avoir des surprises, comme des souvenirs, des découvertes ou des connexions inattendues. Des modifications par rapport au désir aussi.
C’est comme avec tout, plus vous êtes engagé et régulier, plus vous obtiendrez de résultats.
Quel est votre caractère ?
Je crois que cette question n’est pas très importante. En général, on me trouve plutôt calme, attentif et analytique. Mais ce qui compte ici, c’est vous.
Qu'est-ce qui vous distingue des autres thérapeutes ?
D’abord, je suis psychanalyste, et non pas psychiatre, ni psychologue.
Je ne suis pas médecin psychiatre, donc je ne prescris pas de médicaments. Je ne m’intéresse pas au traitement chimique du cerveau par des molécules, parce qu’elles n’opèrent pas au niveau de l’inconscient.
Je ne suis pas non plus psychologue, donc je ne fais pas de tests d’intelligence ni de tests de personnalité, et je ne cherche pas à rééduquer les comportements. Ces actions normatives n’opèrent pas non plus au niveau de l’inconscient.
Je suis psychanalyste, c’est-à-dire que je vous reçois, vous me parlez, j’interviens parfois, et c’est avec cette pratique régulière que des choses se modifient au niveau de l’inconscient.
Plus précisément, je suis un psychanalyste dit « laïc » ou « profane ». Beaucoup de mes collègues sont soit psychologue-psychanalyste, soit psychiatre-psychanalyste. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, mais dans mon cas, il n’y a pas d’ambiguïté : pas de médicaments ni de rééducation, uniquement la parole analytique.
Pourquoi avez-vous choisi de devenir psychanalyste ?
Psychanalyste, c’est un métier plutôt pas facile. Il faut beaucoup de patience, pour respecter le rythme de l’inconscient; de l’endurance aussi, pour côtoyer de nombreuses personnes qui souffrent; de l’humilité, pour continuer à se former; et de la résistance, pour supporter d’être en marge de la société.
Mais contribuer à ce que quelqu’un d’autre puisse arriver à se sentir mieux durablement, en lui permettant d’en savoir plus sur ses mécanismes inconscients et de trouver sa voie, cela a beaucoup de sens pour moi. C’est pour cette raison que je reçois, à mon cabinet et par téléphone. Un psychanalyste m’a permis de faire ma psychanalyse, et au fur et à mesure j’ai pu me faire mon idée de ce que c’est et de ses bénéfices. Permettre à d’autres personnes de faire cette expérience unique de la psychanalyse, c’est ce qui m’anime.
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